Aujourd'hui c'est Sarah qui nous parle de ses petites manies culinaires, qui en fin de compte ressemblent aux notres, certaines vont se reconnaitre dans ce récit, moi la premiere ^^

" Tous les jours, c’est pareil. Je me dis que je suis une fille intelligente (si, un peu quand meme) et que, quand même, c’est moi qui me contrôle. Non ?
Pourtant, à chaque fois, je succombe. Au réveil je suis pleine de bonnes volontés « A la diète ! » me dis-je, en me privant stupid… euh… courageusement d’un bon petit déjeuner. Et c’est le ventre vide que j’attaque cette journée, imaginant mes réserves naturelles (assez généreuses vu mon tour de taille) affronter et détruire une à une ces calories encombrantes. Mon cerveau bouillonne d’images fantasmagorique de moi allongée au sol, enchaînant des séries interminables d’abdo-fessiers, la sueur au front ; moi devant un miroir, le sourire extatique et le regard brillant grâce à mes efforts qui ont enfin payé…



Puis vient le midi. Ou plutôt, le moment fatidique de la première faim. Allez, je suis courageuse, je décide de me faire des pâtes et une escalope de dinde, traduction : de la viande maigre et des féculents pour bien tenir toute la journée. J’ai bien appris ma leçon, non ? C’est alors que, posée devant mon assiette, la fourchette aventureuse, je découvre avec… hmmm… très peu d’étonnement, que manger léger… pfff c’est fade quand même. Comme j’ai entendu dire qu’il ne faut jamais se priver, hop, un petit coup de beurre (allégé) et de gruyère (allégé aussi), pour faire passer les pâtes. Haaa… je me sens déjà mieux et l’escalope, quoiqu’un peu sèche, passe sans problème. Nouveau point d’interrogation, que vais-je manger au dessert. A priori, je n’ai plus faim, mais j’ai lu dans le magazine de ce mois-ci que je pouvais avoir un dessert, un fruit ou un yaourt (franchement, y a plus sympa comme dessert, mais bon…). Comme je n’aime pas trop les yaourts, je me fends d’un fruit. Tiens, des fraises. Haaa j’aime bien les fraises. Surtout avec de la crème Chantilly, et ca tombe bien j’en ai. Miam.


Photo de Pierre.equoy.free.fr

Mon repas terminé, me voila rongée par la culpabilité. Toutes mes jolies résolutions ont volé en éclat mais très vite ma bonne humeur légendaire (si, si) reprend le dessus. Je me rattraperai ce soir et j’évite de grignoter dans la journée. Ainsi requinquée, je vaque à mes occupations (je parle bien en plus). Mais comment, dites-moi COMMENT font toutes ces Kate Moss et autres stars aux physiques de déesses pour résister à l’appel de toutes ces petites gourmandises qui croisent notre chemin tout au long de la journée ? De la petite boulangerie de quartier aux effluves alléchantes au supermarché du coin rempli de biscuits et autres sucreries bien tentantes, en passant par le petit creux au milieu de l’après-midi, il m’est très difficile à mon péché mignon, aussi connu sous le nom de CHOCOLAT. Je craque et recraque, je m’en lèche les doigts même. Et sur le moment, étrangement, je ne ressens aucune culpabilité. On pourrait même dire qu’à ce moment, quand le chocolat fond sur ma langue, que je plains Kate Moss et autres stars maigrelettes qui se privent de se plaisir rien que pour ne pas se faire descendre par la presse people. Haha, j’en ris, même, tiens.

Arrivée le soir, je renonce. Moi faire du sport… Non, j’aime pas ca. Et puis il faut être motivée pour se retrouver par terre, à quatre pattes, en train de lever le genou et de contracter le ventre. Pourquoi se torturer ?

Ah, je vais devoir vous abandonner, on sonne à ma porte. Sûrement la pizza que j’ai commandée pour ce soir, figurez-vous qu’avec mes copines on se fait une soirée télé pizza-coca light. Et salade peut-être…

Sarah "